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Petit Poème mélancolique
Il nous fallut partir pressés par les jurons
Hagards dans un destin que le chagrin consume
Sans prière aux défunts et pour fardeau l'enclume
De la fatalité subie comme un affront
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L'ADIEU
(JUIN 62)
Il nous fallut partir pressés par les jurons
Hagards dans un destin que le chagrin consume
Sans prière aux défunts et pour fardeau l'enclume
De la fatalité subie comme un affront
La chaleur de juin transpirait sur nos fronts
La corniche les quais tout avait l'amertume
De la fin programmée d'une belle coutume
Ou était-il le temps des bals et des clairons
L'angoisse bousculait enfants ayeux valises
Les larmes et les peurs détrempaient les chemises
Le désordre était fou le mouchoir agité
Et dans le bateau noir d'ancestrales merveilles
Des falaises d'Oran aux abords de Marseille
Ma jeunesse perdit un brin d'identité
Jean jacques Sarroche, 17/10/2018
J'avais 11 ans en 62, quand on a pris le ville d'Oran......
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