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L'accueil fait aux pieds-noirs à leur retour en France à la fin de la guerre d'indépendance de l'Algérie en 1962..
On ne voulait pas de nous. Il y en a même qui voulaient nous jeter à la mer. Cette affirmation abrupte reste la phrase la plus fortement ancrée dans la mémoire des Pieds-Noirs, et c’est à Marseille, plus qu’ailleurs, qu’elle se cristallise. La ville phocéenne apparaît à ceux qui y débarquent comme un espace de rejet, un lieu où l’on se sent éclaté, dispersé, décharné.
L’événement traumatisme de l’été 1962 va accentuer la fusion des mémoires jetant l’opprobre sur une ville manifestement peu préparée au choc de la décolonisation.
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Auteur : Jean-Jacques Jordi |